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Musée national militaire
Terrain d'aviation de Soesterberg (Pays Bas)
Soesterberg
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Dans le musée : l'étage supérieur

Le musée s'étend sur deux étages dans un batiment tout neuf. La visite commence à l'étage supérieur, avec des informations sur les forces militaires. Il y a une partie pour la force terrestre, aérienne et navale. Le but ici, c'est de recruter de nouveaux militaires.



Une petite salle consacrée à la Marine des Pays Bas, suivi d'une salle de la maréchaussée (ce qu'on appellait en Belgique la gendarmerie). La gendarmerie faisait partie du corps militaire et était utilisée pour rétablir l'ordre (principalement pour casser les grèves). On a éliminé la gendarmerie, et je ne sais pas si c'est une bonne chose.



Nous arrivons de façon abrupte dans la partie historique, avec un exemple de village protégé. C'était nécessaire à l'époque pour se protéger des bandes de truands.



Les Pays Bas avaient de nombreuses colonies et une marine comme l'Angleterre ou l'Espagne. Plusieurs salles montrent l'histoire coloniale des Pays Bas. Tout comme la France, les Pays Bas ont actuellement encore des TOM-DOM.



Cette partie du musée ne m'interesse pas vraiment, elle me remet 50 ans en arrière dans les anciennes classes d'histoire où le professeur montrait des images de la Belgique coloniale avec un épiscope.



Une salle sur la seconde guerre mondiale ne pouvait pas manquer, mais elle est peu visible par rapport aux autres salles. On voit bien qu'il ne s'agit pas d'un musée consacré à la seconde guerre mondiale.



Je crois que tout comme en Flandre on a eu beaucoup de collaborateurs aux Pays Bas. Tous au combat contre les bolcheviks! (notez que l'adresse des Waffen-SS se trouve à Anvers).



Et nous arrivons à un élément important de la seconde guerree mondiale: les bombres volantes V1. Il s'agit ici d'une version avec cockpit pour qu'un pilote puisse diriger la bombe vers sa cible. La précision d'un V1 était très limitée: la bombe était tournée vers sa cible et volait en ligne droite. La portée était déterminée par un compteur qui coupait l'arrivée de carburant au bout d'une distance déterminée. Le pilote devait sauter de la bombe avant le crash, mais en fait il s'agissait plus d'une mission suicide. Les nazis n'étaient semble-t-il pas aussi fanatiques que les japonnais, et la version kamikase de la bombe volante n'a pas été utilisée en pratique.



Le V2 était la première fusée à combustible liquide. La fusée arrivait sur sa cible à une telle vitesse qu'une interception en vol était impossible. Les seules mesures qui pouvaient être envisagées c'était la destruction des rampes de lancement. Après la guerre Werner von Braun a été acueilli à bras ouvers aux Etats Unis, les milliers de morts ont été oubliés en quelques instants.

Les V1 et V2 se trouvent à l'étage inférieur, pas dans la petite salle consacrée à la seconde guerre mondiale. Il va de soi qu'on ne parle pas de la première guerre mondiale, les néerlandais ne l'ont pas connue.



Ce qui ne pouvait pas manquer, c'est l'indépendance de la Belgique, mentionnée quelque part sur une petite plaquette.

Je crois qu'ils n'ont toujours pas digéré l'indépendance de la Belgique...



C'est de l'étage supérieur qu'on voit le mieux les avions, attachés par des filins au plafond.

Le musée est imposant, avec de grandes baies vitrées, mais je trouve qu'on donne trop d'importance à la forme par rapport au contenu. Mais je parlerai plus tard de ce sujet.



Il y a également une partie consacrée à l'histoire moderne des foces militaires, comme la protection lors d'évènements.



Et nous arrivons à une partie fort sombre. Il fait non seulement très noir, mais le but de cette partie n'est pas très clair non plus. Il y a une salle presque complètement remplie par une ville miniature la nuit, avec les feux des voitures, l'éclairage public, les maisons éclairées...



Je ne vois pas très bien le but de cette partie, mais celui qu a construit ce village miniature avait beaucoup de temps libre. Un militaire probablement...



Dans le dépliant il est indiqué qu'on peut photographer, mais sans flash et sans statif. Le musée est fort sombre, mais cela ne pose pas de problème avec un appareil moderne comme le Canon R5. Les photos sont mieux définies qu'avec un smartphone avec fonction "nuit".



Le village se trouve dans la salle "vivre ensemble" avec une affiche consacrée aux manifestations contre les bombes nucléaires stationnées aux Pays Bas. Mais le but du village est flou et les panneaux explicatifs sont peu visibles et quand on en trouve un il n'est pas lisible dans le noir. Mais c'est pas grave, il n'y a de toute façon aucun texte en français.

Et puis brusquement tu te retrouve dans le futur, dans une salle elle aussi très sombre avec une boule contre laquelle sont projeté des images. Ils n'ont aucune idée de ce que nous apportera le futur. Mais tout ce qui est "moderne" est trop sombre, vide de signification et sent un peu le renfermé.



C'est de l'étage du haut qu'on voit le mieux les avions. Mais l'explication se trouve à l'étage du bas (s'il y en a une).



Tout est délimité par des murets. Ne pas s'approcher, ne pas toucher, ne respirer que si c'est nécessaire et réfléchir le moins possible.

Et nous continuons la visite à l'étage inférieur. Une fois dans le musée, on peut passer librement d'un étage à l'autre et retourner sur ses pas.

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