Après l'exposition à La Panne pendant l'été 2024 voici une exposition similaire à Furnes (Veurne). Ce sont les personnes qui ont réalisé le Musée de la Marine Belge à Ostende qui ont également préparé cette exposition. Pourtant ce qu'on voit est totalement différent de ce qui se trouve à Ostende et ce qu'on a pu découvrir à La Panne. C'est un signe que le musée a énormément de pièces qui pourront être exposées plus tard.
Bien que le musée ait déja énormément de pièces, on recherche encore des nouvelles pièces. Bientot le musée d'Ostende va recevoir un nouveau batiment au lieu de quelques salles dans les Mess de la Marine.
L'exposition temporaire s'est tenue à Furnes, c'est donc normal qu'on montre également le Veurne M935, même si ce n'est que sous la forme d'une photo. Le Veurne était un MSC (Mine Sweeper Coastal), un dragueur de mines cotier que la Belgique a acheté aux américains en 1955. Le navire a été vendu en 1991.
On trouve de nombreux dessins faits par les marins et qui montrent la vie à bord des navires dans l'exposition de cette année. Pas seulement des navires belges, car les matelots étaient répartis sur différents mavires.
La Marine Belge comme nous la connaissons a été crée pendant la seconde guerre mondiale sous la forme de la Section Belge de la Royal Navy (RNSB)
Le K193 Buttercup est une corvette de type Flower qui a été prètée à la Belgique pour la durée de la guerre. C'était un navire d'escorte qui était utilisé pour protéger les convois des sous-marins allemands lors de la traversée de l'Atlantique.
La propulsion se faisait encore avec une machine à vapeur et non pas avec un moteur diésel.
Plus tard pendant la guerre le navire a été adapté pour neutraliser les mines magnétiques. Cela se faisait en envoyant une forte décharge de courant dans un cable qui était tiré derrière le navire. Les mines présentes aux alentours explosaient à cause de la variation du champ magnétique.
Le navire a été retourné à la Grande Bretagne (ainsi que le Godetia) après que l'Escaut Occidental ait été nettoyé de ses mines.
Il y a dans le musée un appareil bizarre dont je ne connais pas la fonction. L'appareil a un clavier qui fait monter des pointes.
Je pensait qu'il s'agissait d'un appareil pour programmer les grenades sous-marines (les pointes indiquaient à quelle profondeur la charge devait exploser). Mais en fait il s'agirait d'un appareil pour régler les canons (pour déterminer à quelle distance le navire ennemi se trouve). A l'exposition les militaires ne savaient pas très bien comment le machin fonctionnait.
Le Buttercup et le Godetia étaient utilisés comme navire d'escorte.
Le matériel militaire et les produits de base étaient acheminés depuis les Etats Unis. Il y avait beaucoup de navires qui ne réussissaient pas à faire la traversée.
Les navires de la Flower Class dont faisaient partie le Godetia et le Buttercup ont reçu des améliorations pendant la guerre.
L'exposition temporaire était située à Furnes, loin de la côte et il y avait peu de visiteurs quand je suis passé. Pourtant il s'agit d'un très beau village, surtout la partie des canaux où se trouvait l'exposition.
La Section Belge de la Royal Navy a également participé au débarquement en Normandie. C'étaient des navires de soutien qui étaient utilisés pour libérer un passage avant l'arrivée des troupes. Plus tard les navires ont également servi pour transporter des troupes jusqu'aux ports temporaires (Mulberry).
Il y a peu de panneaux explicatifs près des objets exposés (maquettes de navires, machines, etc), mais il y a toujours un militaire pour donner des explications.
La chasse aux mines est devenu une spécialité belge pendant la seconde guerre mondiale. Les premières mines magnétiques avaient un système très simple et peu sensible: une aiguille aimantée se déplaçait quand un navire passait à proximité. Mais ces mines ne devaient plus toucher les navires, ce qui les rendaient très dangereuses.
Le Libération V902 était un patrouilleur du Rhin utilisé par les Forces Belges en Allemagne. A l'époque, comme force d'occupation la Belgique avait la responsabilité d'un secteur et pouvait controler la navigation fluviale. Le navire a été utilisé dans les années 1950. Le Libération était le navire de commandement de la flotille. Le navire appartient maintenant aux Cadets de la Marine.
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