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Opération Switchback
Musée “For Freedom”Les expositions sont principalement anecdotiques, basées sur le matériel disponible (c'est un problème inhérent à de nombreux musées). Les vitrines sont remplies de brol d'époque. Les musées qui ne sont pas établis dans des bunkers manquent un je-ne-sais-quoi qui les rends plus réels et crédibles. Quelques moteurs d'avions (en fort mauvais état), quelques Jeeps, un Biber (sous marin de poche allemand à une personne). Quel point commun? Ils ont été retrouvés dans la région. Il semble qu'on parle plus des travaux de récupération des épaves que de ce qui s'est passé dans la région pendant la guerre. Il n'y a pas de guide audio, mais une farde au format A4. Il est parfois difficile de lier un texte à une vitrine, bien que la plupart soient numérotées. Le texte ne suit pas le chemin des visiteurs, certaines vitrines n'ont pas de numéro et certains textes aucune référence. Tu lis parfois un texte qui se rapporte à une salle que tu viens de quitter il y a 10 minutes. Il ne faut pas plus d'une heure pour visiter le musée et il y a une cafétaria. On y vend aussi des livres interessants (mais en flamand) sur la guerre dans la région. Le biber, dont on voit un exemplaire au musée est un sous-marin de poche allemand (prévu pour une personne). Ce sous-marin construit à plus de 300 exemplaires à partir d'août 1944 ne sera pas très efficace: plus de la moitié des sous-marins n'arrivera pas à sa cible. C'est le moteur à essence (le seul type de moteur dont l'Allemagne disposait encore à la fin de la guerre) qui en est la cause: les vapeurs de monoxyde de carbone sont mortelles. |
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