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Le fort
Visite du fort d'Eben Emael
Eben Emael
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La première partie de la visite du musée du fort d'Eben Emael.

Les douches, avec les deux premières cellules réservées aux officiers (elles ont un mitigeur). Pour la troupe, c'est de l'eau tiède, froide ou chaude selon ce qu'il y a dans le réservoir.

Photo 17:
Le mess des officiers. A cette époque il y a une grande différence entre les officiers (ne parlant souvent que le français) et la troupe qui se compose de conscrits, de mobilisés et de "vrai" militaires. La troupe est composée d'ouvriers, de mineurs et de paysans.

Photo 18:
L'installation radio était vraiment dépassée au début de la guerre, avec l'utilisation de fréquences radio qui pouvaient être aisément brouillées. Les installations étaient fixes et l'antenne etait placée tout le long d'un couloir. L'armée belge utilisait alors principalement des fréquences dans les ondes longues, nécessitant des émetteurs fort puissants et des installations lourdes, fragiles et intransportables. Ce n'était pas une amélioration en comparaison des lignes téléphoniques. Les postes avancés servant au guidage des tirs n'avaient évidemment pas de postes de radio, mais des lignes téléphoniques aériennes.

Photo 19:
Un central téléphonique. La structure de commandement était très fragmentée et les informations devaient passer par différents échelons. Même avant l'invasion, les informations n'arrivaient qu'au compte goutte (la Belgique avait été prévenue la veille de l'invasion, mais l'information n'est parvenue au fort que juste avant l'invasion).

Photo 20:
Bunker avec sa coupole d'observation. Malgré sa position éloignée du fort, la coupole était reliée via un tunnel au reste du fort. La coupole avait une vue sur l'écluse de Lanaye (faisant la liaison entre le canal Albert et la Meuse).

La première voie d'eau (voir image en bas de page) est la canal Albert vers Liège, puis le canal de Lanaye qui relie le canal Albert à la Meuse (longueur de 2km). Au loin on voit la Meuse qui serpente dans la plaine. A cet endroit la Meuse n'est pas navigeable, c'est la raison de ce second canal.

Ce que les militaires ont également appris de la première guerre mondiale, c'est de mettre de la tôle ondulée à l'intérieur des bunkers (uniquement les bunkers qui sont à l'extérieur). En cas d'impact d'obus, le béton (même armé) a tendance à se fissurer, propulsant de la poussière et des débris dans l'intérieur.

Photo 21 et 22:
Un des nombreux (et longs) tunnels menant à une casemate. Au bout du tunnel, il y avait la possibilité de placer un poste de tir pouvant tenir tout le tunnel en enfilade.

Heu... non cà c'est pas d'origine...

Photo 23:
L'effet d'une charge creuse de 50kg. C'est la première fois que la charge creuse est utilisée et ses effets sont destructeurs. Au lieu d'une charge normale qui explose et agit dans tous les sens, la carge creuse concentre son action dans une seule direction, permettant de percer 10cm d'acier comme du beurre. La porte de droite c'est déformée par la vague de retour, qui a frappe le mur d'en face et puis a frappé la porte (10cm d'acier).

Photo 24 et 25:
Infirmerie et salle d'opération située dans l'étage inférieur.

Visite libre ou visite guidée?

La visite du musée est payante. Il y a un supplément si vous désirez une visite guidée (à réserver à l'avance sur le site internet). Il peut y avoir une très grande affluence les jours fériés.

La visite libre permet de visiter pratiquement tout à son aise, mais sachant qu'on n'aura pas accès à certaines parties (très limitées) du fort. La visite guidée se fait au pas de course et se concentre sur les parties qui ne sont normalement pas accessible au public. Malgré tout cette visite guidée dure environ 2 heures.

Le guide passe par des parties accessibles à tout le monde, mais limite alors fortement ses explications et souvent ne fait qu'indiquer les salles et poursuit sa marche. Heureusement qu'après la visite guidée il est possible de refaire une visite complète des lieux à son aise.

Les parties extérieures du fort sont en accès lible (non payant). On peut voir les casemates (certaines ont encore des canons, d'autres ont été cimentées). Certaines casemates ont encore leur coupole d'observation. Il faut avoir à l'esprit que les environs du fort n'étaient pas boisés et que la vue s'étendait jusqu'à Maastricht et Visé.

Le point d'observation situé à l'extrème gauche du fort donne une vue sur toute la région. A partir de l'entrée du fort il faut grimper pendant environ 30 minutes (hauteur de 65m par rapport à l'entrée du fort).

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