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Musée de la sidérurgie
Tata Steel Ijmuiden. Les frais de fonctionnement du musée sont payés par Tata Steel et le fonctionnement pratique est aux mains de volontaires. C'est assez surprenant, et je ne vois pas Mittal se reconvertir en gérant de musée sur le site à l'arrêt de Ougrée ou Seraing. C'est dû à la structure très ouverte de l'entreprise du temps des Hauts Fourneaux Royaux (Koninklijke Hoogovens), et cette tradition a été reprise par Tata Steel. Cette entreprise subsidie de nombreux projets philanthropiques. En ce sens, les hauts fourneaux de Ijmuiden sont en de meilleures mains chez Tata que chez Mittal.
Le musée contient des pièces fort uniques, comme la partie supérieure d'un haut fourneau (là ou le minérai et le cokes est introduit). A coté, il y a la soupape pour fermer le fourneau de manière étanche; elle fait environ 4m. de haut. C'est ici qu'on remarque pour la première fois le gigantisme des installations. Il y a un récipient à laitier sur le terrain du musée. La panneau indicateur à coté a une hauteur d'1m. Comme le site est en fonctionnement, on peut parfois voir le fonctionnement effectif de ces installations (photo sur la page du site industriel). On arrive au site industriel via le village enclavé de Wijk-aan-Zee et puis on passe par la petite route des dunes. La conversion de la fonte en acier s'effectuait principalement au four Siemens-Martin. Il y avait malgré tout un convertisseur Thomas (il se trouve sur le site de production, pas sur le site du musée). Le musée veut inspirer les jeunes à choisir un métier dans la technique (au lieu de devenir avocat ou politicien, on en a déjà assez, et la maladie se transmet de père en fils). Il y a de nombreuses expériences pratiques et une explication du fonctionnement de la sidérurgie via des animations sur ordinateur.
la salle des ordinateurs
Mémoire à tambour magnétiqueLa mémoire magnétique servait à l'époque de mémoire de travail, tandis qu'actuellement on écrit sur support magnétique les données dont on n'a plus besoin pour le moment. Il n'y avait que l'accumulateur, le compteur de pas de programme et un régistre qui se composaient de tubes, le tambour servait de mémoire de travail. Lors du passage aux transistors, on a continué à utiliser une mémoire à tambour, car les transistors étaient énormément chers. Le stockage externe s'effectuait sur bande perforée, carte perforée et plus tard dérouleur à bande mangnétique. Le stockage externe est nécessaire pour libérer la mémoire de travail. Le musée dispose d'un assortiment incroyable d'appareils de stockage. Un petit historique et une description du fonctionnement sont disponible sur l'historique des disques durs.
Mémoire à tores de ferriteLa mémoire à tores de ferrite était particulièrement fiable et a été utilisée dans le programme Apollo (dans les années 1970), alors qu'on disposait déjà d'autres technologies pour le stockage informatique. Les tores de ferrites sont une des rares mémoires qui ne sont pas effacées par le rayonnement cosmique. En cas de plantage du logiciel, il suffit de faire une remise à zéro. Les mémoires transistorisées n'ont été utilisées à grande échelle qu'avec l'apparition des circuits intégrés. En effet, pour stocker un bit, il fallait deux transistors en construction multivibrateur bi-stable. Quand on est passé aux transistors à effet de champ, on a pu stocker l'information dans un petit condensateur (le gate du transistor): on pouvait ainsi réduire de moitié le nombre de transistors. Ce type de mémoire demande un rafraichissement constant car la charge électrique se perd en quelques millisecondes. |
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