Un de mes livres d'école de mes parents: un traité de chimie datant des années 1950. L'occasion de vous donner un petit apperçu de l'histoire de la production de fer et d'acier.
Les premiers fourneaux avaient un très mauvais rendement, ce qui faisait qu'ils avaient besoin d'énormément de charbon. Les premiers fourneaux ont été construits près des mines de charbon: près de Liège, dans le Borinage et dans la région de la Ruhr. Les mines de charbon de Campine servaient à alimenter la sidérurgie wallonne et étaent aux mains d'entrepreneurs wallons. Le minérai de fer provenait en grande partie de Lorraine, mais on est passé au minérai importé qui étant plus pur permettait un traitement plus économique. |
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Traité de chimie
Nationalisme dépassé, en effet, parce que la sidérurgie wallonne, dont on parle avec tant de ferveur dans le livre (et qui a fait la richesse du pays) est pratiquement moribonde. Mais concentrons-nous sur le procédé de la fabrication de l'acier, décrit en détail dans le livre de chimie:
Le livre de chimie parle de la société “La Providence” à Marchienne, la société Ougrée-Marihaye, et les usines Cockerill. Toutes fermées et rasées. Passez votre chemin, bonnes gens, il n'y a (plus) rien à voir! La troisième image est une photo d'un musée autrichien. Lors de l'impression du livre de chimie (en 1957), on utilisait de plus en plus le convertisseur LD (Linz Donawitz) à injection d'oxygène (au lieu d'air). L'injection d'oxygène s'effectue par le dessus, via une lance à oxygène à très haute pression. Cela suffit dans la plupart des cas au brassage de la fonte. Dans les grands convertisseurs, on insuffle de l'argon à la base du four. L'argon a comme avantage (a la place de l'azote de l'air) qu'il n'est pas soluble dans l'acier en fusion. Cette photo est surtout interessante car elle nous montre des lingotières pour la coulée en lingots. Les lingotières pouvaient avoir des tailles différentes. |
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