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Carsid Charleroi
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Carsid Charleroi

Le haut fourneau et les installations auxiliaires de Carsid Charleroi sont à l'arrêt depuis près de 10 ans. Si au début on espérait une reprise de la production après la crise économique de 2008, il aura fallu déchanter rapidement.

Tout le site est un désastre économique. A qui la faute?

La ferméture de Carsid et reconversion.

Visite en 2016 de Carsid et de la cokerie.

Stephan Vanfleteren: le gris est noir.

Un nouveau passage à Charleroi en 2020. Les travaux de démolition ont maintenant bien commencés.

Et une petite ballade avec Luigi Spagnuolo à la fin octobre 2020.

Chaque année il y a une exposition et une marche aux flambeaux pour la sauvegarde des installation du HF4. Il faut faire un effort pour les générations suivantes. Les enfants qui vont à l'école n'ont jamais vu de charbon et n'ont jamais vu la cokerie en fonctionnement. Le haut fourneau est le plus grand de Belgique et c'est un derniers restants de l'industrie sidérurgique de l'époque Cockerill-Sambre. Contrairement aux autres sites, on n'a pas encore commencé le démantèlement (qui cause beaucoups de dégats et rend le site peu interessant pour les générations futures).

Coupure de presse:
Ferméture de la cokerie qui ne répondait plus aux normes. Chaque mois il fallait produire plus de 65.000 tonnes de cokes, et la production du coke produit des émanations toxiques. Mais le coke russe importé par Duferco n'est pas de bonne qualité et pose problème.

Plans à droite: à l'inverse de Liège pratiquement toutes les installations sont centralisées autour de la Sambre avec des passerelles pour permettre aux travailleurs de passer d'une rive à l'autre. Il y a également une passerelle qui servait au transport de l'aggloméré de l'usine vers le haut fourneau. Il y a également une liaison directe avec le canal du centre qui va à Bruxelles et Anvers. La gabarit du canal avait même été adapté pour permettre aux péniches d'apporter plus aisément le minérai et le charbon jusqu'aux fourneaux.

Le minérai est traité dans l'usine d'agglomération et envoyé par bande transporteuse au haut fourneau. Le charbon passe par la cokerie et est également envoyé au haut fourneau. La fonte issue du haut fourneau ne doit pas aller de l'autre coté de la ville. Il y a une coulée continue sur le site même. Les brames sont finalement envoyées au laminage à chaud.

En théorie, le site était même plus performant que le site de Sidmar, car plus récent. Mais sa localisation au milieur du pays rend l'apport de matières premières très ornéreux. Charleroi a fort investi dans les produits longs (ronds à béton, poutrelles, fils, tuyaux,...) qui ont une moindre valeur que les produits plats.

Plan 1:

  1. Service des voies
  2. Affaires sociales
  3. Dispensaire - Sécurité
  4. Bureaux
  5. Cokerie
  6. Centrale électrique
  7. Atelier matériel roulant
  8. Gardiennage - délégations
  9. Services centraux
  10. Haut Fourneau 5
  11. Haut Fourneau 4
  12. Laboratoire
  13. Service traction
  14. Aciérie et coulée continue
  15. Agglomération

La partie entre la Sambre et le canal du centre est est démolition (bureaux et cokerie). Les autres parties sont totalement cloturées.

Plan 2 (laminage à chaud):

  1. Parc à brames
  2. Fours
  3. Dégrossisseur
  4. Tunnel thermique
  5. Finisseur
  6. Table de refroidissement
  7. Bobineuses
  8. Parc à coils
  9. Electro-mécanique
  10. Atelier à cylindres
  11. Traitement des eaux
  12. Ligne de décapage
  13. Stockage des bobines brutes
  14. Stockage des bobines décapées
  15. Chimie
  16. Expédition
  17. Atelier mécanique
De tout le site de Charleroi, il y a encore le laminage à froid qui fonctionne (Industeel). Ce site est la propriété d'Arcelor-Mittal et non de Duferco.

Si l'industrie wallonne est tellement fragmentée (je ne parle pas ici uniquement de la sidérurgie), c'est surtout la faute à Albert Frère, qui a acheté différentes usines belges et les a ensuite revendues au plus offrant: la BBL à ING, la Royale Belge à AXA, Tractebel à Suez, Petrofina à Total. Et quand il s'est rendu compte que cela allait mal dans la sidérurgie il a refilé le groupe Cockerill-Sambre à l'état belge (tout en gardant la commercialisation des produits finis, la seule division de l'entreprise qui était rentable). Il a vendu les joyaux de la couronne belge, et en plus il a reçu le titre de baron. Quelle belle merde.

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