Une seconde visite à la Fondation Verbeke, un musée pas comme les autres. Des gens que je connais avaient visité le musée, une occasion pour y retourner.
5 ans après ma première visite je suis ainsi retourné à la Fondation Verbeke. Cela ne me dérange pas de payer un ticket d'entrée pour faire vivre ce musée hors du commun. Nous sommes actuellement en plein corona et la seule chose que les gens peuvent encore faire, c'est aller se promener. A partir de 14 heures, tout le monde va au musée. Le bar à l'arrière du musée est par contre fermé.
C'est toujours aussi surprenant: les gens qui quittent le musée ont tous un sourire au lèvres. Je l'avais déjà remarqué lors de ma première visite.
Il y a des trucs qui ont été déplaces, des broutilles qui ont disparu, des armoires qui se sont rajoutées. Les artistes y déversent leurs derni§res créations. Même ce qui reste des précédentes expositions Beaufort se retrouve ici, quand les commune ne veulent pas accepter les œuvres sur leur territoire. C'est la poubelle de l'art, en quelque sorte.
A gauche dans la grande salle il y a plein de boites bizarres au mur. En Afrique, quand on enterre des morts (parfois on enterre également des vivants, mais cela n'a aucun rapport) on les met dans un cerceuil qui rappelle leur boulot d'antan: un cerceuil en forme de vache pour un agriculteur, en forme d'avion pour un pilote, une voiture pour un taximan. A l'extérieur on trouve des pierres tombales plus ordinaires et même à l'intérieur à droite il y a des morceaux de pierres tombales.
C'est probablement à cause du corona qu'il y a moins d'artistes résidents et certains endroits sont vides. Le musée ressemble de plue en plus à un ancien local de cours de biologie avec des armoires pleines danimaux enpaillés. Heureusement qu'il ne pleut pas à l'intérieur dans cette partie du musée, autrement cela risquerait de sentir très fort!
La plupart des trucs à l'extérieur y sont toujours, mais encore plus rouillés. L'herbe et même les arbres poussent à travers la carcasse d'une locomotive, maintenant c'est vraiment de l'art. Ils sont en train de batir sur le coté: ils mettent des pierres l'une sur l'autre, c'est pas très droit et on a oublié le ciment, mais c'est pas important.
Je ne peux pas dire que ce musée ait autant de valeur que le Bois du Cazier ou un musée sur la seconde guerre mondiale, mais ce musée a aussi sa fonction. Une soupape de sureté pour les artistes en manque de public et pour le public qui ne sait plus quoi faire..
Encore une petite remarque: cela fait des années que je n'utilise plus mon reflex quand je vais en reportage. Je n'utilise plus que mon smartphone et je laisse mon reflex avec ses optiques à la maison. Je n'utilise le reflex que quand je travaille avec des modèles, alors j'ai besoin des avantages du reflex.
Quand il n'y a pas trop de monde, la Fondation Verbeke peut être le cadre d'un shooting avec des modèles.
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