Charbonnages de Limbourg
50 ans de charbonnages en Campine
La Campine
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L'extraction du charbon n'était pas aisé en Campine: les couches de charbon n'étaient présentes qu'à grande profondeur et le sol était composé de tourbe, de sable et de cailloux, le tout avec beaucoup d'eau. Des méthodes spéciales ont dû être développée pour les forages: ainsi, le sol a été congelé pour éviter les infiltrations d'eau et les effondrements. Après le fonçage, un coffrage a naturellement été placé pour pouvoir stopper les machines frigorifiques. Quand les mines ont fermé, les galeries ont très rapidement été envahies par l'eau.

Le livre “Mijn erfgoed in Limburg” consacré aux charbonnages du Limbourg donne un bel historique, dès premiers forages jusqu'à la ferméture définitive.

La seconde partie est consacrée aux différents sites. en effet chaque site était une entreprise indépendante. Il y avait surtout de grandes différences dans la manière de batir les cités ouvrières, le style de construction a évolué au fil des années. Le Limbourg était une région très peu peuplée et il fallait faire venir la main d'œuvre d'autres régions et particulièrement de l'étranger. Pour garder ses ouvriers, les mines mettaient des logements à la disposition des travailleurs.

Le livre contient également des informations sur ce qui reste de concret des charbonnages, mais malheureusement ce chapitre est très court. La plupart des charbonnages ont été détruits après la ferméture, et s'il reste quelque chose, c'est souvent la tour d'extraction. Les batimenst qui restent ont reçu une nouvelle fonction qui n'a aucun rapport avec l'histoire de la région. Il n'y a qu'à Beringen qu'il reste un musée.



La Belgique avait besoin de beaucoup de charbon après la seconde guerre mondiale pour sa reconstruction. Le charbon était utilisé par les ménages (pour se chauffer et pour cuisiner). Les centrales électriques qui fonctionnaient toutes au charbon devaient régulièrement être mises à l'arrêt par manque de carburant. L'industrie sidérurgique avait un grand besoin de charbon. Tout était fait pour encourager la production.



Les charbonnages étaient très paternalistes mais prévoyaient des activités sportiven en plein air, qui étaient bien nécessaires pour compenser le travail extrèmement insalubre et dangereux dans les mines.



C'était le début de l'entreprise Foraky “Société Belge de Forage et Fonçage selon le système Raky”, qui a obtenu une renommée internationale. Le troisième puits du Bois du Cazier a été construit par cette entreprise, mais il ne sera jamais utilisé.

Le livre "Mijnerfgoed in Limburg" (disponible au musée de Béringen) a quelques feuilles volantes reprenant le plan d'ensemble et de détail de chaque mine, avec la situation actuelle des batimenst (détruits ou reconvertis).



Il y a quelques années, j'ai réalisé des shooting-photo à Beringen-Mijn. Tout était pratiquement accessible.

Maintenant il y a un musée à Beringen-Mijn (mais qui n'a que peu de machines). Beaucoup de machines ont été transférées à Blégny Mine lors de la ferméture des charbonnages de Campine (Blégny était déjà fermé et avait un petit musée). La locomotive qui a été utilisée pour la photo ressemble maintenant à un tas de rouille qui n'a pas sa place dans un musée.

La liste de toutes les exploitations qui ont été attribuées, toutes n'ont pas été effectivement utilisées. Nous avons successivement les charbonnages de Beringen, Zolder, Houthalen, Winterslag, Waterschei et Eisden qui sont décrits en détail sur cette page.

Les couches de chrabon s'étendaient également aux Pays Bas et en Allemagne jusqu'à Aix la Chapelle, voici le plan étendu des chrabonnages en Campine. La séparation entre les exploitations belges et néerlandaises était formé par la Meuse qui forme la frontière entre les deux pays.

Lisez également: le charbonnage de Winterslag, le charbonnage de Beringen et le musée de Beringen.

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