Charbonnages de Flandre et de Wallonie

Le charbonnage du Roton était un des charbonnages les plus importants de la région. Le chabonnage du martinet est un exemple de reconversion réussie, avec une partie préservée et une partie qui abrite maintenant de petites industries. Le charbonnage avec ses terrils est accessible. Le compte-rendu d'une seconde promenade aux terrils du Martinet se trouve ici.

Il y a également un musée à Lewarde (Nord de la France) situé dans un ancien chrabonnage.

Les charbonnages en Campine sont tous situés entre Beringen et Maasmechelen. A l'origine, c'étaient toutes des entreprises individuelles, mais qui ont été regroupées sous le nom Kempense Steenkoolmijen, les Charbonnages de Campine. Vers la fin de l'exploitation, il était possible de passer d'une mine à l'autre via les galeries qui s'étendaient sur plusieurs centaines de kilomètres. La production était destinée principalement à la sidérurgie wallonne.

L'exploitation n'a duré en tout que 50 ans: le creusement n'a commencé que quand les charbonnages wallons étaient pratiquement épuisés et s'est terminé dans les années 1980 quand il n'était plus rentable d'extraire du charbon en Belgique. Le charbon importé était meilleur marché, et de plus on n'utilisait pratiquement plus de charbon en Belgique. Les ménages se chauffaient maintenant au mazout ou au gaz naturel et l'industrie préférait le charbon importé plus pur.

Le charbonnage de Winterslag à Genk (maintenant C Mine), le charbonnage de Beringen et le musée de Beringen.

Le charbon a également été utilisé dans les hauts fourneaux où il servait d'agent réducteur pour purifier le minérai de fer. Mais pour cette fonction le charbon devait d'abord être transformé en cokes. Tout les hauts fourneaux en Wallonie sont éteints (et la plupart également démolis), on ne fabrique plus de nouveau fer, mais on recycle les ferrailles dans des fours électriques