On utilise souvent un circuit de caméras de surveillance pour voir qui sonne à la porte. Mais savez-vous qu'il est possible d'envoyer le signal d'une caméra de surveillance ou d'un intercom vers un téléviseur? Il est même possible d'enclencher et de déclencher automatiquement le téléviseur! |
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Une télévision comme moniteur de surveillance
Le signal amplifié peut être transmis sur plus de 100m. Le signal d'une caméra de surveillance peut être envoyé vers un téléviseur via sa prise péritel. Faire commuter automatiquement le téléviseur sur le signal de la caméra est déjà plus compliqué. Mais allumer et éteindre automatiquement la télé devient vraiment complexe. Un client nous a demandé en plus que si la télévision était en marche au moment de l'alarme, elle doit continuer à fonctionner après l'alarme. Et finalement, le client nous a demandé que la phase d'alarme soit plus courte quand la télévision est en marche au moment de l'alarme. C'est cela qui explique l'évolution du circuit de commande, de 12 transistors à 18 transistors. Notez que tous les téléviseurs dans toute la maison peuvent être équipés d'un tel système d'alarme. C'est une fonction très utile car elle permet de voir qui sonne à la porte à partir de la chambre, de la cuisine ou du salon. Quand la télévision était à l'arrêt au moment de l'alarme, elle se déchenche automatiquement en fin de phase d'alarme. Pratiquement tous les téléviseurs équipés d'une prise scart/péritel peuvent être adaptés, mais c'est vraiment du travail sur mesure car je dois rechercher différents points de comande sur le circuit imprimé. Mais la commande directe de la télévision coûte moins qu'un moniteur de surveillance (qui n'a pas de mise en route automatique). Hors de la phase d'alarme, l'appareil fonctionne normalement. La seule connection vers l'extérieur est une simple prise péritel. Le circuit imprimé doit effectuer de nombreuses fonctions. Il ne reçoit qu'un signal d'alarme (un contact qui se ferme pendant la durée de l'alarme) mais doit générer de nombreux signaux: un signal de mise en route, un signal de commutation vers la prise péritel et éventuellement un signal d'arrêt. J'ai même besoin d'une mémoire (à un bit, heureusement) pour stocker l'état de la télévision avant l'alarme. J'utilise pour cela un circuit-thyristor qui est ou non en conduction. Plus de 10 ans plus tard (le circuit a été fabriqué en 2000), le système fonctionne toujours. Les téléviseurs, par contre, ils ont tous un tube-image complètement usé. La norme péritel (norme vidéo) est également en perte de vitesse et la plupart des téléviseurs n'ont même plus une telle fiche en 2015. J'ai commencé dans l'électronique en fabriquant des interfaces audio pour les trains (à Wagon-Lits à Ostende), il y a environ 30 ans de cela. Cette firme adaptait des anciennes voitures aux normes du jour. Il fallait bien évidemment prévoir de la musique dans les wagons, car ces trains étaient utilisés dans des circonstances spéciales. Il y avaait souvent un petit orchestre de jazz à bord. Non seulement il fallait pouvoir envoyer de la musique dans tout le train à partir des voitures modifiées, mais en plus la sonorisation devait rester compatible avec le système d'origine (système d'appel normal et appel prioritaire) et devait donc pouvoir recevoir des communications d'autres voitures (et couper la musique pendant que le convoyeur parle). Pour la musique, j'utilisais des auto-radios avec lecteur de CD (c'étaient les seuls appareils qui résistaient aux chocs et aux parasites du caténaire), une table de mixage et un amplificateur 100V dans chaque wagon. Ne pas oublier évidemment l'interface! Quand j'ai changé d'employeur, j'ai pris le 'business' des wagons-lits avec moi et j'ai continué chez mon second employeur. Il s'agit d'un travail de spécialiste (il n'y a pas d'installations de sonorisation "toutes faites" qui puissent être utilisées telles quelles dans une voiture de chemin de fer). De plus, l'alimentation se faisait en 24V (par batterie) pour pouvoir fonctionner continuellement (même en cas de coupure de courant). Le courant électrique, je vous en parle pas: il y avait de tout, mais pas du 220V 50Hz! Chez mon second employeur, j'ai aussi fabriqué des interfaces Bancontact au Pays Bas. Voyez-vous, c'était l'époque où les Pays-Bas étaient meilleur marché. Les clients achetaient nombreux à Sluis. Souvent les commercants étaient aussi des belges qui profitaient des taxes moins élevées. Ces commercants avaient un terminal Bancontact, mais il ne fonctionnait pas au Pays Bas! Utiliser un terminal néerlandais n'était pas une option, car il y avait une rétribution importante pour les achats en francs belges (ce qu'on gagnait en réduction de taxes on payait en rétributions bancaires). Un petit circuit supplémentaire rendait les appareils Bancontact belges compatible au réseau téléphonique néerlandais. Pratiquement tous les magasins belges avaient un terminal “adapté” par moi (il y a maintenant près de 20 ans de cela). Le circuit utilisé se trouve à droite. Il se connectait simplement entre l'appareil Bancontact belge et le réseau téléphonique. En cas de "controle" par les PTT (il n'y en a jamais eu), il suffisait d'enlever l'interface. |
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