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La station de réception d'Oudenburg est située à la campagne pour limiter le brouillage.
La fréquence de 500kHz a été choisie pour les appels de détresse en morse et les stations à terre devaient écouter en permanence à ces fréquences. La fréquence de 2182kHz a été utilisée plus tard pour les appels de détresse (voix). La fréquence de 500kHz n'est plus utilisée actuellement et la plupart des appels de détresse passent maintenant via des satellites. On demande aux navires de garder un silence radio pendant 4 fois trois minutes pour mieux entendre les appels de détresse. Ce n'est plus vraiment d'application actuellement et le silence rouge (morse sur 500kHz) n'est plus obligatoire.
Le schéma montre l'étage de puissance avec les différents circuits accordés. L'émetteur travaille en classe C avec un courant de repos très faible. Le signal sur l'anode est très déformé et sans filtrage l'émetteur rayonnerait sur plusieurs fréquences harmoniques. Le circuit accordé récupère l'énergie qui serait perdue et la transforme en fréquence harmonique.
La commande sur la grille doit faire 200Vpp et la tension de repos doit être de -40 à -50V. La tension de grille peut devenir momentanément positive: la grille de controle est utilisée comme grille accélératrice. En rendant la grille positive on absorbe le nuage d'électrons qui protège normalement la cathode du bombardement ionique. L'avantage est que le tube peut fournir un courant plus élevé, mais l'inconvénient est que la cathode n'est plus protégée et on doit utiliser un métal qui résiste mieux comme le tungstène. Une cathode en oxide de barium serait directement détruite. Le courant de grille peut passer momentanément à 12mA (courant en pointe) et l'étage d'attaque doit être en mesure de fournir une puissance de 2.4W à l'étage de puissance. Un émetteur équipé d'un RS31 pouvait fournir une puissance à l'antenne de 500 à 650W. Si nécessaire on faisait suivre ce tube par un tube encore plus puissant.
Réglage des circuits accordés de l'émetteur.
Deux analyseurs de spectre de Marconi (qui a également livré les premiers émetteurs). Un analyseur de spectre permet de controler que l'émetteur émet sur la fréquence qui lui est attribuée et que la modulation ne sort pas du canal. On controle également qu'il n'y a pas d'harmoniques.
De fréquencemètres de Hewlett Packard (du temps bien révolu que la firme produisait du matériel de qualité et pas des imprimantes merdiques). Le premier fréquencemètre a un indicateur avec des lampes néon placées derrière un plexi avec les chiffres, tandis que le second utilise probablement des tubes nixie.
La première partie de la page consacrée aux services radio maritime se trouve ici. |
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