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Les photos sur cette page proviennent du livret consacré par la Marine Néerkandaise aux CMT.
La première photo nous montre la réalisation de la carcasse du navire ("Casco"): c'est toute la partie porteuse du navire sans l'appareillage. cette partie est réalisée en polyester renforcé de fibre de verre (comme les pales d'éoliennes). Chaque pays faisant partie de la tripartite a réalisé la carcasse dans ses ateliers, puis a installé l'appareillage spécifique: la propulsion diésel provient par exemple des Pays Bas, la propulsion électrique de la Belgique (ACEC) et l'installation du dégaussing de la France. Pour la Belgique, la carcasse a été réalisée à Ostende (Belliard Polyship) tandis que l'appareillage a été placé à Ruppelmonde. Les deux entreprises ont entretemps fait faillite, la Belgique étant un trop petit pays pour pouvoir jouer un role dans la fabrication de navires. La seconde photo nous montre le pont au moment du lancement du navire. Entretemps, le pont a bien changé, on est passé d'un radar purement analogique avec écran phosphore longue persistance à un radar à traitement d'image numérique (le signal est également envoyé à la centrale de commandement). L'écran à phosphore nécessitait un cache, car le phosphore à longue persistance n'est pas très lumineux. Il y a plus d'informations sur les radars modernes ici. On voit ensuite un navire français et belge. De tous les navires, ce sont les belges qui ont le plus beau lettrage! La France a installé un nouveau système de dégaussing, tandis que les belges ont effectué plusieurs modifications: le remplacement de la chaudière de dessalement de l'eau de mer par une installation à osmose inverse plus performante, le remplacement de l'armoire de commande des moteurs électriques par un système plus moderne et le remplacement de l'installation frigorifique de climatisation par une nouvelle installation qui répond aux normes environementales. L'installation de climatisation avait été conçue pour utiliser un fluide de refroidissement qui n'est auctuellement plus autorisé, et l'installation ne pouvait pas correctement fonctionner avec un fluide moderne. Actuellement, les français se sont retirés de la tripartite et ne participeront pas à la réalisation des nouveaux chasseurs de mines. |
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