Historique
Introduction à la télévision
Television

Historique de la télévision

Une petite introduction à la télévision
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A droite le chassis d'une des premières télévisions anglaises. Une télévision anglaise 405 lignes avec une construction similaire est décrite ici. Le tube de télévision avait une face ronde, mais on n'utilisait pas le haut ni le bas, car l'image était plus large que haute. La partie non utilisée était cachée par un masque. La mire utilisée tenait compte de cette limitation.

Le téléviseur pouvait recevoir un seul poste, la BBC, et la fréquence était réglée une fois à l'usine. La norme était rudimentaire (image positive et son AM,... tout comme les normes françaises qui ont suivi). La qualité de l'image n'était pas fameuse, mais c'était ce qui se faisait de nieux lors du lancement du système.


La norme était de 405 lignes, dont 377 lignes étaient utilisées pour l'image (norme CCIR A). Cette norme a été utilisée de 1936 à 1985 (avec une interruption entre 1939 et 1945).

La norme a continué a être utilisée, même après le passage au 625 lignes car la portée des émetteurs était plus grande (bande VHF I et bande passante limitée). La norme 625 lignes n'a été utilisé qu'en UHF et la portée des émetteurs était plus réduite. Les deux normes ont été utilisées simultanément, avec le programme de la BBC transmis à la fois en VHF (405 lignes) et UHF (625 lignes).

Une mire utilisée lors des débuts de la télévision
Le dessin de la mire était adaptée à la forme des écrans des premières télévisions qui avaient une face d'écran ronde dont on cachait une partie en dessous et au dessus où il n'y avait pas d'image qui était formée.

Circuits hybrides

La télévision couleur nécessitait de nombreux réglages. Philips a lancé les circuits hybrides, avec des composants classiques (déjà sous forme SMD), mais contenant également des composants en couche épaisse (thick film) appliqués par impression et les composants classiques (soudés).

Les résistances appliquées sous forme de couche sont mises à la valeur correcte par un rayon laser qui va bruler une partie de la résistance. Ce sont les traits blancs sur les blocs noirs. Ce réglage est fait en usine et après il n'est plus possible de modifier les réglages.

Macrovision

A droite un des nombreux systèmes pour éliminer le codage Macrovision. Ce codage était présent dans les enregistrements VHS (et DVD) et empèchaient la copie. Les macrovision-killers étaient vendus sous le comptoir dans de nombreux magasins.

Le codage macrovision ajoute des pics vidéo non-réglementaires pendant le retour de trame. Pendant cette courte période, la télévision n'utilise pas le signal vidéo, car le spot est bloqué. Une déformation de ce signal ne joue donc aucun rôle. Par contre, les magnétoscopes ont un circuit de stabilisation du gain qui se base sur l'amplitude du signal de synchronisation. Quand celui-ci est déformé, l'amplificateur vidéo du magnétoscope est bloqué, produisant une image fort foncée avec une perte de la synchronisation.

Les DVD produisent également un tel signal qui empèche une copie sur VHS, et les enregistreurs de DVD se bloquent quand ils recoivent un tel signal.

Le macrovision-killer élimine tout simplement les signaux dont l'amplitude n'est pas correcte et les remplace par des signaux de synchronisation corrects. Certains de ces kits avaient même une led verte qui s'allumait quand des signaux incorrects étaient détectés et éliminés.

Il est également aisé de régénérer un signal filmnet de la première génération. Les tops de synchonisation sont éliminés du signal vidéo et transmis via une sous-porteuse séparée (comme le son). La polarité des lignes change continuellement.

Sondes Pioneer

Les deux satellites Explorer qui ont été envoyés dans l'espace dans les années 1970 contenaient plus d'une centaine d'images enregistrées comme signal vidéo. Au lieu d'envoyer les images sous forme d'imprimés ou de clichés chimiques (ou même en relief), les images ont été enregistrées sous forme de signal vidéo analogique sur disque microsillon. Pour pouvoir lire le disque le satellite contenait également une tête de lecture et une aiguille.

Le disque microsillon était à l'époque considéré comme le support le plus adéquat pour le stockage à longue durée (le disque était réalisé en métal). la résolution d'une image de télévision était considérée comme suffisante.

Les images étaient enregistrées ligne par ligne, mais au lieu d'utiliser des lignes horizontales, on a utilisé des lignes verticales. La première image est un cercle, qui est également repris dans le "mode d'emploi" sur la pochette pour servir de référence.

Il y a plus de 100 images sur le disque microsillon (en plus de la musique et d'autres bruits). Il y a aussi bien des formules mathématiques et chimiques que des photos de la vie de tous les jours. Les images ont été numérisées à basse vitesse, pour que le signal corresponde à celui d'un enregistrement sonore. La numérisation a été effectuée par une entreprise qui était spécialisée dans la numérisation d'images pour les envoyer par ligne téléphonique (une version propre du bélino). La fréquence était plus élevée, pour utiliser la bande passante plus élevée du disque.

Le nombre de lignes d'une image est limité à 512 (un multiple de 2, mais également la moyenne des normes de télévision de l'époque). L'enregistrement d'une image dure 4.2 secondes. La bande passante à enregistrér est de 22kHz

Une image de télé normale est transmise en 0.02 secondes (50 images par seconde), soit 210× la vitesse d'échantillonage du disque. La bande passante vidéo est donc également plus élevée, de 4.6MHz au minimum.

Le décodage n'est pas aisé, car on n'a pas prévu de tops de synchronisation, le timing à utiliser est simplement signalé sur la pochette. A cause de la bande passante limitée, il n'y a pas de niveau de noir stable et il n'est pas possible de le reconstruire, parce qu'il n'y a pas de tops qui servent de référence. Il y a une pause d'environ une seconde entre chaque image, mais cette pause n'est pas prévue non plus comme référence.

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