Matos Museum
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Le format de pellicule "120" est un format en rouleau, lancé par Kodak en 1901. C'est un des rares formats qui est encore vendu actuellement. Il y a une bande de papier protectrice à l'arrière de la pellicule. Les différents moyen formats sont décrits plus en détail ici.

Le format 127 est un format plus petit (et donc meilleur marché) que le format 120. Ce format est également décrit sur la page des moyen formats (voir lien plus haut).



Le format 126 également appellé Instamatic est un vrai format d'amateur. L'appareil produit des photos carrées... de là le nom d'Instagram (qui lors de son lancement ne permettait que des photos carrées).

La surface utilisée pour une photo est relativement grande, les photos peuvent donc être très détaillées avec un grain pratiquement invisible. Malheureusement la qualité est limitée par les appareils même, très bas de gamme.



Le format APS est un format pratiquement mort-né. Quelques années plus tard apparaissent les premiers appareils numériques. Pourquoi encore acheter un appareil argentique alors que le numérique frappe à la porte. C'est en tout cas un format qui n'a jamais plu aux professionnels.

La surface du film est plus petite qu'avec un 24X36, la qualité des photos est donc moindre, et les possibilités de cadrage n'ont fait que déconcerter les utilisateurs. Les cadrages spéciaux n'utilisent qu'une partie de la surface disponible (qui n'est déjà pas très grande). Le format APS est décrit ici.



Maus faisons un énorme saut en arrière (eh oui, les appareils et systèmes ne sont pas vraiment montrés dans l'ordre chronologique): les Autochromes Lumière, les premières photographies en couleur.

Il s'agissait de photographies sur plaque de verre avec une émulsion monochrome (à cette époque il n'était pas possible de différencier la couleur). La plaque était développée en positif et regardée par transparence. La couleur était réalisée par des grains de fécule de pomme de terre colorés et mélangés. Le résultat était assez impressioniste, avec des petits points colorés et des couleurs faiblement saturées.

Les plaques étaient regardées par transparence via un projecteur ou une visioneuse. Le principe a ensuite été utilisé pour du film (au lieu de plaques de verre) et a même été utilisé au cinéma. Les différents systèmes additifs sont décrits ici.



Un appareil bien connu pour qui a du réaliser des photos d'identité jusque dans les années 2000. Maintenant on utilise des machines automatiques et le résultat est désastreux.



Et retournons encore plus en arrière avec l'atelier du photographe. Déjà à l'époque les photos étaient retouchées, par exemple pour éliminer un élément du décor ou pour raffermir une taille un peu trop volumineuse.

Mais on pouvait également ajouter de la couleur aux photos qui étaient nécessairement monochromes. Le photographe était alors plus peintre que photographe et ajoutait différentes couleurs: un ciel "bleu de France" (pas l'équipe de foot), deux couleurs de chair, du rose, du vermillon (un colorant rouge basé sur le mercure, très toxique).



Le révélateur est le produit qui permet le développement de l'épreuve exposée. Les sels d'argent exposés sont transformés en argent pur (qui apparaissent comme des points noirs). Les sels d'argent non exposés ne sont pas développés et restent transparants. Si le développement dure trop longtemps ou si la température du bain est trop élevée, les sels non exposés sont également réduits et produisent un voile. C'est un peu comme si le film a été exposé trop longtemps. Si l'émulsion a été exposée trop fortement on peut réduire le temps de développement.

L'épreuve est ensuite lavée avec une solution légèrement acide pour stopper le développement.

La dernière phase est le fixage qui va rendre les sels d'argent non développés solubles. Il est nécessaire de fixer la photo, autrement ces sels d'argent vont noircir à la longue. Un fixage trop long va également rendre l'argent métallique soluble, éliminant ainsi le photogramme.

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