Butte du lion
Musée de la bataille de Waterloo II
Waterloo
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Seconde partie de la visite du musée de la butten de Waterloo. La première partie parle de l'histore (comment on en est arrivé là) et il est recommandé de visiter préalablement cette page.

On voit un plan à l'entrée du musée. Il est assez difficile de s'y retrouver si on ne connait pas l'histoire de la bataille.



Le musée est très bien réalisé, mais l'accès est fort cher. Je trouve malgré tout que la visite vaut ce prix. C'est le double du prix du musée de l'armée à Bruxelles (aussi un musée à visiter absolument).



Ici on met les petits plats dans les grands et on voit le champ de bataille à partir d'une montgolfière. L'entreprise privée qui gère le musée sait comment s'y prendre pour rendre un sujet interessant.



Il y a même un effet lumineux réalisé avec des projecteurs, le carosse étant en relief et fixe.

Un panorama du panorama (eh oui) se trouve à l'entrée de la rotonde. Je ne crois pas qu'il s'agit d'une reproduction de la bataille, mais d'une photo d'une reconstruction historique. Notez que la géographie du terrain actuel ne correspond plus à la situation de la bataille, car une colline a été rasée pour fournit la terre nécessaire à l'érection de la butte. Le vallon où les français se sont fait massacrer n'existe plus, ce que Wellington qui a visité le site plus tard (un des premiers touristes) n'a pas aimé du tout.



L'énorme tableau circulaire qu'on peut voir dans la rotonde est extrèmement détaillé, avec des effets de relief saisissants. A l'époque, après la construction de la rotonde la peinture monumentale a fait sensation et a lancé le tourisme dans la région. Beaucoup d'anglais ont commencé à visiter le champ de bataille, comme après la première guerre mondiale ils ont commencé à visiter les tranchées de la guerre 14-18. La seconde guerre mondiale ne nous a rien rapporté, les touristes visitent les plages du débarquement et pas le musée du mur de l'Atlantique.

On voit très peu de français. Les francophones viennent de Bruxelles ou de Wallonie. Ce qui se passe hors de leurs frontières n'interesse pas les français. Et puis c'est trop loin, c'est trop cher, il fait trop froid/chaud/mouillé et le musée ne vaut rien.



Pour profiter au maximum de la visite il faut installer une application qui remplace les audioguides qui coutent de l'argent et qui tombent régulièrement en panne. On manque une partie des explications si on ne dispose pas d'un smartphone.



Il y a plusieurs tableaux avec des inscriptions sur la route qui mène à la ferme d'Hougoumont. Le chemin, ainsi que la ferme elle-même sont libres d'accès (la ferme fait également partie du musée.). On voit ainsi que le champ de bataille n'était pas très grand, avec une superficie de quelques kilomètres carré.



Une reconstruction d'un camp français se troupe dans la partie cloturée du terrain et l'accès n'est possible qu'avec un ticket du musée. On tire au canon à certains moments de la journée.



Ca remue pas mal quelques années plus tard. La Russie tente d'envahir la Pologne et la Turquie, la Hongrie s'allie avec la Russie pour tenter de ramasser quelques miettes (si, si, l'histoire repasse les même plats, Céline avait tord). Les autres états se regardent en chien de faience en attendant qu'un pays devienne plus faible pour l'envahir. Les belges se débarassent des néerlandais en 1830 et c'est tout pour aujourd'hui.

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