Les musées de la technique
Industrie, électronique, informatique; sciences
Historique

Petite liste des musées consacrés à la technologie, aux techniques, à l'industrie, à l'informatique, à l'électronique, ... Cette page reprend également des livres et des documents d'époque consacrés à l'électronique.
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Musée des technologies de Liège (MMIL)
Quoi de mieux qu'un musée pour montrer l'historique des technologies? Voici la maison de la métallurgie et de l'industrie de Liège. Un chapitre est consacré à l'électricité et il y a également des expositions temporaires.

Le Bois du Cazier
Musée dédié à l'origine à la catastrophe minière du Bois du Cazier, ce musée explique le fonctionnement des charbonages. Il y a également une partie consacrée à l'industrie et aux technologies (électricité et verre en particulier). Chaque année, il y a un moment de recueillement à la mémoire des mineurs morts au fond du puits.

Numerical Artefact Museum (NAM-IP)
Le musée de l'informatique pionière avec de nombreuses machines uniques qui coutaient une forture lors de leur mise sur le marché. C'est un petit musée, alors qu'il y a tellement à montrer.

Maison de l'imprimerie
Un petit musée bien sympa situé à Thuin, près de Charleroi. On y apprend par la pratique comment fabriquer du papier et comment on imprime des documents.

Maison de l'industrie de Gand
Un musée consacré à l'industrialisation, avec l'industrie du textile et l'imprimerie. Un musée bien réalisé, mais qui en fin de compte ne t'apporte pas grand chose.

Musée de la radiodiffusion à Louvain
Un musée qui héberge les anciennes collections de la VRT et de la RTBF. Il est tenu par les anciens techniciens de l'institution. Le musée se visite sur réservation uniquement, mais il vaut vraiment le détour.

Matos Museum: musée des technologies dépassées
Le Nagra, le U-matic, le Revox, le 16mm,... Nous, on a connu tout ça. Et même réparé, si nécessaire. Les jeunes, il n'auront connu que le smartphone.

Exposition: 70 ans de television
Il ne s'agit pas d'un musée, mais d'une exposition temporatire sur 70 ans de télévision. On ne montre pas tellement, et pourtant il y a énormément à montrer et à expliquer.

Musée de l'informatique à Paderborn (Allemagne)
Première partie: les métiers à tisser, le linotype, le telex, les cartes perforées, Konrad Zuse
Seconde partie: le dictaphone, les mémoires à tambour, les mémoires à tores de ferrite, les ordinateurs de la RDA, un ordinateur à lampes reconstitué et un central téléphonique automatique.

Le musée des hauts fourneaux de Ijmuiden
Au lieu d'envoyer à la casse les appareils démodés (appareils techniques, ordinateurs, etc) on les a gardé pour faire un musée. Le musée contient ainsi des pièces unique de l'informatique pionière. Le site est exclusivement en néerlandais et est centré sur la sidérurgie des Pays Bas.

L'usine sidérurgique d'Athus dont il ne reste plus qu'un musée
L'usine avait des hauts fourneaux, une aciérie et des installations de laminage, mais trop petite et mal située, elle ne bénéficiait pas d'investissements. L'outil était trop vétuste et l'usine a du fermer ses portes en 1977. L'usine a été totalement rasée et il n'en reste plus que le musée. Après Rodange-Athus, tous les autres sites sidérurgiques wallons ont suivi.

Les bunkers du nord de la France
Certains de ces bunkers sont transformés en musée. Ils n'ont pas un rapport direct avec la technologie, mais à partir de ces pages vous obtenez un apperçu des technologies utilisées pendant la guerre. L'électronique a fait de grands bonds pendant la seconde guerre mondiale.

Photos de Belgique
Avec quelques musées: les charbonnages, la photographie, etc. Laissez-vous entrainer et visitez le site (et la Belgique) à votre aise!

La radio? Mais c'est très simple!
Comment on expliquait le fonctionnement de la radio en 1935. Un livre historique plus que pratique, et les éditions suivantes ne tiennent pas compte des avancées technologiques.

Histoire illustrée de l'informatique
Un livre un peu plus récent, puisqu'il parle de l'IoT, l'internet des trucs et des smartphones, ces téléphones portables plus intelligents que leurs utilisateurs.

Photos à droite:
relais à aiguilles utilisés dans les anciens centraux téléphoniques et ordinateurs électro-magnétiques (IBM)
Ces relais sont conçus pour commuter plus rapidement que les relais classiques. La commutation s'effectue par des aiguilles qui ont une masse moins élevée que les contacts des relais normaux (wire spring relais). Les relais montrés ici ont 4 contacts (non visibles sur la première photo).

Toutes les fonctions logiques pouvaient être réalisées en cablant les relais différemment (fonctions OR, AND, EXOR, mémoire, etc), mais certains relais étaient conçus pour intégrer la fonction sans cablage supplémentaire:

  • Le premier relais a une fonction OR: c'est un relais avec deux bobinages et la commutation s'effectue quand au moins un des bobinages est alimenté (les 4 fils des bobinages sont visibles sur la seconde photo).

    Le même relais peut être cablé en EXOR en inversant simplement le branchement d'un des bobinages. Quand les deux bobinages sont excités, les deux champs magnétiques s'annulent et les contact ne sont pas commutés.

  • Le second relais a une fonction de mémoire (latch), un bobinage sert pour la fonction SET et le second pour la fonction RESET. Quand les deux bobinages sont excités, on a la fonction SET.
Tous ces relais de types différents avaient les contacts placés de la même manière, quelle que soit la fonction du relais (relais simple ou relais à fonction logique). Il n'y avait pas de détrompeur et il fallait faire attention quand on remplaçait un relais!

Ces relais étaient conçus pour fonctionner sur la tension du réseau téléphonique (48V) et ne pouvaient commuter qu'un faible courant. Ces relais ont été fabriqués par IBM qui à l'apoque produisait également des centraux téléphoniques (en plus des ordinateurs).

On a pu augmenter la fréquence d'horloge (vitesse de commutation) quand on est passé des relais aux tubes électroniques et puis aux transistors (d'une fréquence de 10Hz à plusieurs milliers de Hz pour les premiers ordinateurs), mais la vitesse était également limitée par les périphériques (lecteur de cartes perforées, tambour magnétique, imprimante). La mémoire interne était vraiment très limitée et ne pouvait souvent que stocker le programme à effectuer.

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