| La lampe PCF80 a été conçue comme étage radiofréquence dans les téléviseurs, puis son usage s'est étendu à d'autres fonctions: certains étages moyenne fréquence, l'étage vidéo et même la déflection verticale des premiers télévisieurs (où ce tube s'est avéré trop faible). |
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La lampe PCF80 a été utilisé dans de nombreuses télévisions et on peut aisément trouver ce tube en état NOS. Le code nous donne les caractéristiques suivantes:
Les pentodes pour signaux faibles (F) avec un numéro de type se terminant par un chiffre pair sont des pentodes à gain fixe qui ne peuvent pas être utilisées pour réglage de l'amplitude du signal (controle automatique du gain).
Voici la page index du PCF80 qui montre certaines applications modernes.
le getter a été enlevé La pentode est une vraie pentode (et pas une tétrodes à faisceaux dirigés qui se cache). La triode est une bête triode normale. La plaquette métallique entre la triode et la pentode est connectée à la cathode et la grille suppresseuse de la pentode. La cathode de la triode a une sortie propre et n'est connectée à rien d'autre, ce qui autorise un déphaseur cathodyne.
Les deux cathodes ont environ la même taille, avec celle de la triode même légèrement plus grande. Le courant maximal de la triode est de 14mA, celui de la pentode de 10mA. La grille de controle et la grille écran se trouvent près de la cathode. La grille suppresseuse se trouve entre la cathode et l'anode et son influence sur le flot d'électrons en provenance de la cathode est faible.
La grille de commande a un pas très serré ce qui donne un facteur d'amplification élevé à la pentode. La grille écran a également un pas serré ce qui cause un courant de grille écran de 2mA avec un courant anodique de 6mA. La grille suppresseuse a un pas très lâche et ne sert qu'à renvoyer les électrons en provenance de l'émission secondaire vers l'anode, c'est pour cela qu'on l'appelle également grille d'arrêt.
La dissipation de la pentode est limitée à 1.7W: aussi bien le couant maximal que la dissipation maximale sont des facteurs qui limitent la puissance de l'ampli. La tension anodique est fixée à 170V. La dissipation de la grille écran est de 500mW, ce qui limite le courant de la grille à 3mA. Avec un courant anodique de 10mA on arrive à la dissipation maximale de 1.7W. La lampe peut fournir une puissance de 500mW dans un amplificateur single ended. Dans un amplificateur push pull avec polarisation par résistances cathodiques le point de fonctionnement est fixé en classe A et la puissance n'est pas plus élevée que 1W mais les distorsions sont moindres. Et puis... quand j'écoute la radio le matin j'ai assez avec une puissance de 250mW. Juste après la seconde guerre mondiale on a fabriqué des postes de radio bon marché avec une pentode radiofréquences EF80 comme tube de puissance (parce que ces lampes étaient fabriquées en grandes quantités et étaient bon marché). Et la puissance d'une EF80 est encore plus basse que celle d'une PCF80.
PCF802Cette lampe ressemble fort a la lampe PCF80. On peut les séparer, car l'anode de la triode a une construction symmétrique, compare la photo en haut à droite et la photo ici.
La lampe a été conçue specifiquement comme oscillateur lignes (triode de réactance et oscillateur) dans les téléviseurs monochromes. Bien que les lampes se ressemblent fort, on ne peut pas utiliser l'une à la place de l'autre. En particulier la déflection lignes ne va pas démarrer avec la mauvaise lampe (ce qu'il faut éviter, car sans signal sur la grille de commande la tension sur la grille du tube de puissance PL504 reste aux alentours de 0V et le courant devient trop important). Pourtant les branchements sont identiques. Le PCF802 peut fournir un courant un peu plus faible et la dissipation est également un peu moindre, mais cela ne joue aucun rôle quand la lampe est utilisée comme préamplificateur et déphaseur cathodyne. La triode a un gain plus élevé (µ = 70) mais cela n'a pas beaucoup d'influence dans un déphaseur cathodyne. |
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