Voici quelques exemples de radio à transistors et à lampes (radio portatives hybrides). La seconde partie des exemples de radios à lampes se trouve ici. |
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passage des tubes aux transistors fut lent et laborieux. On vous explique pourquoi.
Récepteurs hybridesDans certains cas, le fabricant utilise encore des tubes jugés plus fiables et ayant un meilleur rendement que les premiers transistors. En tout cas certains transistors de la série OC et AF ont actuellement tous des cours-circuits internes causés par la décomposision de la résine époxy utilisée à l'époque.
5- Récepteur portable, lampes et transistors On commence par une heptode DK96 dans sa configuration classique, suivi de deux DF96 (la sensibilité de cette radio était très bonne). En plus, le second tube moyenne fréquence était utilisé dans une configuration reflex, où il amplifie à la fois le signal moyenne fréquence (bleu) que le signal audio (voilet). Les tubes de la série Dx96 sont concus pour un chauffage en parallèle (une pile de 1.5V) ou en série (courant de 25mA). Comme la partie transistorisée avait besoin d'une tension plus élevée que du 1.5V, on a utilisé 4 piles de 1.5V, et les tubes sont alimentés en série. Dans le circuit de chauffage il y a également une résistance de 68Ω pour réduire la tension à 4.5V. Le circuit de chauffage est indiqué en orange. La haute tension est limitée à 45V, ce qui explique également la nécessité de deux tubes moyenne fréquence.
La consommation du convertisseur (45mA), du chauffage des tubes (25mA, tubes en série) et de l'étage final audio (environ 5mA au repos) fait que l'appareil peut fonctionner environ 10 heures sur l'accu. Le chauffage (direct) des tubes provoque une tension différente à la cathode qui est résolu en prenant la tension de grille à la cathode du tube correspondant. L'étage de commande basse fréquence est formé par une triode DC96 (en fait un tube haute fréquence), la raison est la très haute impédance de sortie du premier tube basse fréquence, le DAF96. La configuration est classique sans reflex. L'alimentation provient d'un accu DEAC 5/900 (5 éléments, 900mAh) qui sont chargés par l'alimentation incorporée. L'appareil ne nécessite pas de pile haute tension et l'accu peut faire fonctionner la radio pendant 10 heures environ.
Les autoradios jusqu'à la fin de la guerre utilisaient le 6.3V pour les filaments et un trembleur pour produire la haute tension. Puis sont venus dans les années 1950 les tubes qui pouvaient travailler avec une tension de plaque plus faible, 12.6 ou même 6.3V. La tension maximale de ces tubes est limitée à 40V environ: il n'est donc pas possible de les utiliser dans des radios alimentées sur le secteur. Ces autoradios n'avaient pas la bande FM (et à fortiori pas le RDS). Pour la FM, il fallait un tube ECC86 en plus (comparable au ECC85, mais travaillant en plus basse tension). Ce tube dont les électrodes étaient très rapprochées nécessitait un réajustement de la partie FM en cas de remplacement du tube. L'autoradio utilise un étage HF avec EF97 (une pentode moyenne fréquence bonne à tout faire: la haute fréquence en ondes moyenne n'est pas très élevée). Un filtrage serré est nécessaire pour éviter tous les parasites et l'autoradio dispose de trois circuits accordés (deux HF et un OSC). Le changement de fréquence s'effectue avec une ECH83, l'équivalent basse tension du tube ECH81. Le dernier étage MF est équipé d'une EBF83 avec une double diode permettant la démodulation et le CAG. Le premier étage BF emploie une pentode EF98 qui commande un OC30. L'étage final utilise deux OC30 en montage push pull. C'est bien nécessaire pour obtenir un volume suffisant en voiture. Le boitier de ce transistor est le type TO3 qui sera utilisé plus tard par pratiquement tous les transistors de puissance. La fréquence-limite de ce transistor est de 9kHz (!), c'est juste suffisant pour un récepteur à modulation d'amplitude, dont la bande passante ne monte pas à plus de 4.5kHz. La radio a de nombreux pontages qu'il faut établir selon que la radio doit fonctionner sous 6.3 ou 12.6V avec masse positive ou négative.
Philips radio 22RB564 On utilise deux triodes modernes PC900 qui étaient à l'origine destinées aux téléviseurs et ont donc un circuit de chauffe de 300mA. Le transformateur a une sortie spécifique de 3.7V pour la tension de chauffage. Ce n'est pas un tube à grille cadre, mais il est spécialement adapté aux fréquences élevées grace à une construction spéciale de l'anode. La première triode est une amplificatrice radiofréquences et la seconde est une oscillatrice mélangeuse. C'est un tube des années 1970, cette radio a donc été fabriquée vers cette époque. La partie AM est standard, avec un tube ECH81, on ne fait pas vraiment mieux ici. L'heptode est utilisée comme étage moyenne fréquence en réception FM. Le tube moyenne fréquence à lui changé, on utilise une pentode à grille cadre EF183, une pentode qui a été lancée à la fin des années 1950 et qui était destinées à être utilisée dans les étages moyenne fréquence des téléviseurs. Dans les téléviseurs on est rapidement passé aux tubes PCF qui incluent également une triode qui peut être utilisée pour d'autres fonctions. La pentode EF183 a un gain variable (la version avec gain fixe est EF184). La détection se fait avec des diodes "solid state" tandis que pour la partie basse fréquence (stéréo) on utilise deux ECL86 qui peuvent fournir une puissance de 4W maximum. Le décodeur stéréo est transistorisé et utilise 4 AC126, des transistors au germanium pour les petits signaux. Comment on peut ajouter la stéréo à un signal radio qui est normalement mono est expliqué via le lien. Il y a un indicateur stéréo qui fonctionne sur la présence du signal 38kHz. Le premier transistor est mis en conduction par les pics négatifs. Le petit condensateur est chargé et le second transistor AC128K entre en conduction. Finalement on passe au radios tout-transistor. |
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