Un des premiers lecteurs de disquettes 8 pouces
Floppy disk drive, stepper motor à droite
Vue sur les deux têtes
La tête est montée sur un système élastique.
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Les premières disquettes étaient souples et avaient un format de 8 inch (20cm). Elles étaient prévues pour charger plus facilement le programme de base (microcode) dans les gros ordinateurs. Les disquettes avaient un avantage évident en comparaison des cartes perforées: une capacité de 80kB (l'équivalent de mille cartes perforées!). Dès les années 1970, ce type de disquette sera utilisé pour les "software updates" en provenance d'IBM pour ses systèmes 370.
Le lecteur de disquettes est construit dans un bloc de métal (zamac), tout comme l'étaient les premiers magnétoscopes qui sont apparus à la même période.
Fin des années 1970, on aura les disquettes au format 5.25 inch, qui sera utilisé sur les ordinateurs PC. Le format 8 inch, trop cher ne sera pratiquement pas utilisé pour les ordinateurs personnels (une unité 8 inch coutait plus que l'ordinateur auquel il était connecté). La disquette détronera rapidement le lecteur de cassettes utilisé auparavant.
Les disquettes souples au format 5.25 inch étaient très présentes sur le marché, et il faudra un consortium de 23 fabricants pour mettre tout le monde d'accord sur un nouveau format de 3.5 pouces. Son avantage évident est le boitier solide et la protection des pistes par un clapet métallique. Ce format sera utilisé plus de 10 ans.
Le formatage low level permet d'écrire les structures de base sur la disquette. Au début, chaque disquettes devait être formatée, mais plus tard les disquettes seront vendues "préformattées".
- La piste qui est lue sans déplacement de la tête forme un cylindre. Un cylindre est divisée en secteurs (généralement 18 secteurs)
- La disquette peut être magnétisée des deux cotés: il y a donc 2 têtes (heads).
- Après écriture et lecture de controle d'un cylindre, la tête est déplacée vers le cylindre suivant. Il y a normalement 80 cylindres.
Cette organisation Cylinder Head Sector se retorouve dans le BIOS (firmware de l'ordinateur) pour accéder aux données.
Chaque secteur forme l'unité d'accès de base et se compose de 512 bytes (précédé d'un préambule de synchronisation). Les 512 bytes de données sont mis à zéro lors du formatage. Il y a un espace (gap) entre chaque secteur pour permettre de modifier le secteur sans risquer d'empièter sur le secteur suivant.
Le passage d'un cylindre à l'autre s'effectue par un moteur pas-à-pas (stepper motor). Il n'y a pas de compensation automatique, c'est à dire qu'un lecteur déréglé lira entre les pistes, sans possibilité de se corriger.
La capacité de la disquette décrite ci-dessus est de 18 secteurs × 2 têtes × 80 cylindres × 512 bytes = 1.474.560 bytes = 1.4MB. La disquette non-formatée a une capacité de 2MB: il s'agit de la capacité totale sans les pertes occasionnées par les espaces inter-secteur.
Distribution Media Format
Microsoft a utilisé le format “Distribution Media Format” pour distribuer ses logiciels. La seule diiférence avec une disquette classique était l'absence d'espace entre les secteurs. Il n'y avait aucun problème à la lecture, car chaque secteur était identifié correctement. De tels disquettes ne pouvaient qu'être lues.
L'écriture (en usine) s'effectue un cylindre à la fois (et non plus un secteur à la fois) avec un logiciel spécial. Si on formate à nouveau de telles disquettes, on obtient la capacité standard d'1.4MB. Un avantage (pour Microsoft) est que ces disquettes ne pouvaient pas être copiées vers un second floppy (mais la copie vers le disque dur ou un disque ZIP étaient possible).
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